dimanche 13 septembre 2009

MUSE - The Resistance


Muse est de retour, pour le pire et le meilleur. Les chouchous des scènes francaises nous livrent donc leur 5ème LP intitulé The Resistance. Serait-ce encore une fournée insipide comme le précédent et plus que moyen Black Holes and Revelations? mmm Voyons voir.
Toujours au r.d.v la production soignée c'est déja pas mal, le groupe n'a plus rien a prouver de ce coté la enfin si : ca sonne quand même très proche des anciens albums, mais bon pourquoi changer une équipe qui gagne? L'album s'ouvre donc sur le single Uprising, une sorte d'hymne de stade qu'on a honte d'apprécier. C'est entrainant et on rentre direct dans le sérieux, pas de chichi avec Muse on balance le gros son dès le début. S'en suit ce que je considère la meilleur chanson de l'album : Resistance, une chanson épique et magnifique, avec un son de clavier bien repiqué aux vieux briscards de U2, d'ailleurs l'album regorge de clins d'oeuils, c'est presque du repiquage parfois, d'ailleurs Bellamy se permet d'insérer du Chopin a la fin d'une chanson complètement copiée sur Bohemian Rhapsody de Queen, pas sur que le maitre aurait apprecié.
Unnatural Selection s'ouvre d'ailleurs sur de l'orgue, comme une certaine chanson de Queen, puis Bellamy se met a chanter comme un Alex Turner mélangé à Josh Homme, s'ensuit des suites d'accords laissant un vif gout de déja vu. Je ne parle pas de Undisclosed Desires, une sombre merde où le groupe s'essaye au rn'b avec un refrain qui sent bon un certain groupe des années 80 dont je tairais le nom...

Mais de tout facon on s'en fout parce que cet album tout le monde l'attendais pour Exogenesis! La fameuse chanson prog enregistrée avec orchestre philarmonique qui dure 15 minutes! Alors c'est bien? C'est du bon space rock? Est'ce qu'on plane avec un gros pétard dessus? eeeeeeeeetttt...non, enfin a moitié!
C'est certe très bien arrangé, ca fait très Stravinski et musique du Seigneur des Anneaux sur le début puis Bellamy arrive doucement et nous balance une douce plainte lyrique comme il sait si bien le faire. Puis une guitare à la Ennio Morricone arrive, puis une envolée au piano. Enfin arrive le gros de la chanson, très reussi genre qui feront pleurer les ménagères, mais c'est a peu près tout.

En fait cet album est fait de haut et de bas, on dirait que Muse ne s'assume pas, on a du space épique treès bien fait et a coté on a des chansons merdiques comme Undisclosed Desires, au final on ne sait pas trop ou donner la tête. J'aurais aimé que Muse nous livre un lp de prog rock consistant dans la veine du chef d'oeuvre Frances the Mute, ils peuvent le faire, ca sera pas aussi bien que Frances the Mute, mais ca sera bien quand même. Ou alors que Muse revienne a ses origines et nous livres un LP a la hauteur de Origin of Symmetry, que je considère comme leur meilleur. Au lieu de ça ils nous livrent un cd remplis de trucs différents par toujours bon a digérer et pas tres cohérent (mon dieu mais pourquoi Undisclosed Desires). De plus cet album sent le rechauffé tant certaines mélodies sont copiés sur des oeuvres classique telles que les nocturnes de Chopin, et sur d'autres hymnes de rock de stade comme Queen. Dommage.
J'irais néanmoins les voir en concert en Novembre, parce-que Muse en concert, ca troue le cul quand même.

Par contre la pochette est vraiment sympa.

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